Capitale : Bogota
Devise : Peso colombien
Compte-rendu 2013
Nous voilà, Elo et moi, en ce 1er jour de l’année 2013, prêt à partir pour l’Amérique du sud…la Colombie nous attend pour 27 jours d’aventure à travers un pays qui a une superficie deux fois plus grande que celle de la France.
1ere étape, un vol Nice-Madrid qui décolle à 7h du matin, puis, Madrid-Bogota et une arrivée dans la capitale colombienne à 18h. Une fois nos bagages récupérés, nous sortons de l’aéroport, une file d’attente énorme se dresse devant nous pour prendre un taxi. On n’hésite pas trop, on traverse la première voie et on file prendre un taxi qui venait à peine d’arriver. Nous voilà donc parti en direction du quartier de La Candelaria où nous avions réservé notre 1er hotel (Alegria’s hotel). Nous prenons nos quartiers et nous sortons acheter de quoi diner. Elo découvre l’ambiance sud-américaine, la pauvreté, des trottoirs inégaux, des rues austères et les locaux qui nous regardent comme si on était…ben des touristes. Je ne suis pas vraiment choqué mais la paloise prend une sacrée gifle en découvrant ce contexte.
Notre 1ere nuit se passe et nous voilà levé à 7h15 pour une rapide visite de Bogota puis un départ pour Pereira. Nous prenons d’abord un taxi pour la gare routière, puis c’est parti pour 320km en car. Distance que nous allons parcourir en 9h30 ! Durant ce trajet vertigineux, nous allons devoir faire avec les à-coups du chauffeur, les cafards et les vomissements des passagers qui viennent dans les WC situés juste derrière nous se soulager. Le bon coté, c’est que nous allons faire connaissance avec un policier colombien qui à notre arrivée tardive à Pereira, va venir avec nous en taxi et nous aider à trouver un hôtel, « l’hotel Polo », ça ne s’invente pas. Il a même voulu nous payer le taxi, ce que nous avons refusé bien entendu. Il est minuit et nous nous couchons après cette journée épuisante.
3 janvier, on se lève en ayant en point de mire, notre 1er moment de détente. Nous partons vers 11h, d’abord en taxi, puis en bus et enfin en car pour les thermes de Santa Rosa de Cabal. Nous rencontrons Gustavo et sa femme. Gustavo est colombien mais vie en France depuis 30 ans où il est gardien de la cathédrale de Fourvière. Très sympa, ils nous donneront beaucoup d’informations sur le pays et nous ferons gouter nos premiers « empañadas », spécialités locales que nous mangerons quasiment tous les jours durant notre séjour. Les thermes sont nichés dans la verdure et nous passons un moment relaxant, en alternant eau glaciale de la cascade et bains très chauds. Mais il est déjà 14h et nous devons repartir à Pereira pour reprendre un bus à 16h30 que nous avons déjà payé, cette fois ci, direction Salento. Nous ne le savions pas, mais nous allons tomber en pleine semaine de féria et du coup, nous allons avoir du mal à trouver un logement a pris raisonnable dans ce petit village. Mais au hasard d’une rencontre, celle du vendeur de ticket de bus, nous allons faire la connaissance de Fernando, qui possède 2 hôtels et qui va nous louer une chambre pour deux nuits. Nous sommes fatigués par la route et les changements incessants d’endroit mais à peine posé nos sacs, nous partons visiter le village et découvrir les animations de la fête locale. Beaucoup de musique partout, tout le temps très très forte mais c’est la joie pour la population locale. De notre coté, tout va bien aussi, contents d’avoir quitté les grandes villes et de découvrir les spécialités locales, notamment, la profusion de barbecue. Brochettes, saucisses, maïs, on n’hésite pas à griller tout et n’importe quoi. Les odeurs nous rappellent les douces soirées d’été françaises. Pourtant, nous sommes en train de manger, assis sur un trottoir de la place centrale de Salento, mais l’atmosphère est tellement dépaysante que nous savourons ce moment à deux loin de tout.
Mais bon, on n’est pas là pour rigoler et en ce vendredi 4 janvier, le réveil sonne à 6h. Après être passé à la boulangerie pour manger des pains au chocolat…sans chocolat mais avec du fromage à la place, nous partons à 7h30 en jeep, rejoindre la Valle de Cocora. Vallée située entre 1800m et 2400m d’altitude et où pousse d’immenses palmiers. Après 4 heures de trek, tantôt dans la vallée, tantôt dans la jungle, nous retournons à Salento pour manger un morceau et gravir la petite montagne qui domine la ville, où nous aurons un beau panorama du coin. La journée a été éprouvante et après un nouveau repas à base de grillade, il est temps d’aller se coucher. A noter que pendant cette nuit là, vers 4h du matin, plusieurs coup de mitraillettes seront tirés, nous apprendrons le lendemain que c’est la tradition pendant la fête, ça surprend quand même.
Samedi 5 janvier, il est 9h quand nous prenons un bus pour Armenia puis pour Cali, où nous arrivons à 14h30. Nous logeons au Tostaky Hotel, tenu par Vinz, un français expatrié. Nous visitons le quartier San Antonio, le plus beau de la ville nous mangeons super bien dans un resto, en terrasse, qui fait des grillades dans la rue, puis nous décidons de trouver un bar-salsa où boire un verre. Il est trop tôt, tout est désert alors que nous sommes un samedi soir à 20h. Après 1h de marche, nous rentrons à l’hôtel.
6 janvier, aujourd’hui, nous avons décidé de visiter Cali, mauvaise idée. On s’aperçoit vite que c’est une ville très sale, dangereuse et surtout sans aucun intérêt. Nous verrons rapidement le soi-disant plus beau quartier puis après un « almuerzo » local, nous retournerons à l’hôtel organiser notre séjour dans le nord du pays.
7 janvier, nous quittons notre hôtel à 6h pour rejoindre l’aéroport et partir pour la ville de Léticia, là où doit commencer notre trek en Amazonie. Malheureusement, l’aéroport de Bogota, où nous devons faire escale, est fermé à cause de la pluie et notre vol accuse 2 heures de retard. Nous arrivons à 15h40 à destination et après le paiement de la taxe locale, nous partons en taxi pour Tabatinga au Brésil. Là, nous embarquons tout de suite à bord d’un petit bateau qui nous servira de moyen de locomotion principal pendant les 5 jours. A bord, Don Julio notre guide (affrété par Mowgli notre correspondant local), Kely l’interprète (la femme de Mowgli) et John le motoriste et pilote du bateau. On ira voir les nénuphars géants et deux perroquets puis nous filons dans une famille pour diner et passer la nuit. Repas local, nous dormirons en hamac, isolés de toute vie moderne mais content d’être entouré de gens locaux. Le père de famille nous raconte quelques anecdotes, la vie quotidienne puis nous nous endormons, une nouvelle fois fatigué par tout ces déplacements.
En ce 8 janvier, nous nous réveillons au bord du fleuve amazone, paisiblement, après une nuit où il a pas mal plu. On effectue les taches quotidiennes classiques, petit dej’, mini-toilette, puis Elo, se rend vite compte que notre petit sac à dos, celui qui contient nos valeurs est bizarrement rangé. Elle me demande ce que j’ai fait avec le sac dans la nuit mais cette nuit, j’ai dormi d’un trait et je n’ai pas touché le sac…Elle a beau regarder, il n’y a plus notre argent et un couteau tout neuf, le reste a été dérangé mais rien d’autres n’a disparu. Un peu gêné nous allons voir Kely pour lui raconter que nous nous sommes fait voler durant la nuit. Elle alerte Don Julio et s’en suit, 2h de discussion, les fils de la famille s’accusant mutuellement, puis accusant les voisins etc… au final, la mère de famille, rongé par la honte, nous remboursera l’argent, pour le couteau, faudra faire l’impasse mais on s’en sort quand même bien d’avoir pu récupérer une somme qui représente dix jours de nourriture. Même ici, il va falloir désormais être méfiant, alors que nous pensions enfin être tranquille pour quelques jours à ce niveau là. On oubli l’incident afin de ne pas se gâcher le voyage et on repart en bateau voir quelques caïmans et paresseux. Le midi, nous mangerons dans un petit village, chez l’instituteur du coin puis le soir, nous serons accueilli chez l’adorable famille Niña Sanchez où nous resterons jusqu’à la fin de l’aventure. Pour finir cette journée en beauté, il fait nuit noire et nous voilà parti pour une chasse nocturne aux caïmans. Il n’y a pas une seule lumière, la jungle raisonne de centaines de bruits différents, nous sommes dans une pirogue, à 10 cm de cette eau infestée de serpents, piranas, insectes et nous sommes à la recherche de reptiles pas très amicaux…nous ne faisons pas le moindre geste rapide de peur de chavirer et nous sommes à l’écoute de notre guide. Après 2 heures de vaine recherche, nous rentrons diner puis nous coucher dans nos hamacs.
En ce 9 janvier, c’est une ballade dans la jungle qui est au programme avec pour objectif, atteindre un arbre vieux de 400 ans. Nous partons avec Don Julio, Kely, 2 machettes et 3 litres d’eau. On s’enfonce rapidement dans la jungle, les moustiques qui nous dévorent depuis 2 jours sont bien là. En cette saison des pluies le fleuve s’étend à travers la foret et il est parfois difficile de se frayer un chemin. Il fait une chaleur humide impressionnante et après plus de 2 heures de marche, nous sommes à court d’eau. De toutes façons, les marécages autour de nous sont trop étendu et nous devons rebrousser chemin. Nous reviendrons cet après midi en bateau pour s’approcher au plus près du fameux arbres quadri-centenaire. Après seulement quelques minutes sur le chemin du retour, Kely pousse un cri, elle a un serpent à 30cm de sa tête, posé sur une branche, il mesure quasiment 2 mètres mais n’est pas agressif. Après quelques photos, nous continuons notre retour. Mais après 30 minutes de marche supplémentaire, nous voilà à nouveau à coté de ce fameux serpent, qui lui n’a pas bougé…en fait, nous tournons en rond sans nous en apercevoir. Le guide semble avoir un visage fermé, nous n’avons plus d’eau, il fait de plus en plus chaud et la fatigue se fait sentir. Kely et Don Julio se parlent plus souvent et on comprend rapidement que l’on ne trouve plus le chemin. 30mn, 1h, 1h30, 2 heures passes et malgré les coups de machettes sur les arbres pour marquer nos passages, impossible de savoir quelle direction prendre. Il est 13h, il reste 4h avant que la nuit tombe et elle serait fatale si nous ne retrouvions pas le chemin avant que le soleil se couche. Sur les téléphones, aucun réseau, pas un humain à la ronde, même Kely commence à paniquer. Fred suggère alors au guide de se repérer grâce au soleil, ce qui nous permettra d’aller en direction du fleuve, il suffira alors de le longer pour rentrer au bateau. Hasard ? coïncidence ? 5 minutes plus tard, nous retrouvions le bord de l’eau puis épuisés, notre bateau. Ouf, on l’a échappé belle et le temps nous a paru très long dans cette jungle où l’on se sent excessivement vulnérable. De retour à la maison et après 3 jours sans se laver dans cette moiteur ambiante, on décide de se laver « à la local ». C’est à dire sur des planches, au dessus du fleuve, avec de petites écopes pour s’arroser. L’eau est marron mais ça fait un bien fou de s’asperger. Malheureusement, l’équilibre est difficile et la douche d’Elo finira en bain de boue dans le fleuve…sous les rires de la famille Niña Sanchez. Après un déjeuner, nous voilà reparti dans le bateau, sous la pluie, à se frayer un chemin à la machette pour enfin voir l’arbre qui s’est tant fait désirer, au retour et à la nuit tombante, nous repartons à la recherche de caïmans. L’heure avançant, Don Lucho le père de famille, ne nous voyant pas revenir, il viendra à notre rencontre, inquiet suite à l’épisode du matin. Mais tout va bien et nous achevons une nouvelle journée épuisante dans la jungle.
34eme anniversaire de Fred en ce 10 janvier 2013 mais aujourd’hui il ne sera pas à la fête. Ayant certainement attrapé un coup de froid dans la nuit sur la digestion, il se réveille avec un énorme mal de ventre et une sévère turista. Dans l’impossibilité de faire quoi que ce soit la matin, il resta dans son hamac à dormir pendant qu’Elo ira visiter une plantation dans les environs de notre maison d’accueil. A son retour, nous allons faire un tour dans la jungle pour observer serpent, cacaotier et coupe d’un arbre pour construire une maison. S’en suit une pêche infructueuse en pirogue avec notamment l’observation de dauphins roses et gris puis la journée s’achève paisiblement. C’est notre dernière soirée ici et nous sommes tristes de quitter cette adorable famille.
11 janvier, jour de retour à la civilisation. Nous quittons cette merveilleuse famille que nous ne reverrons sans doute jamais mais que nous n’oublierons pas de sitôt. Ils nous ont permis de partager leur quotidien, ont pris soin de nous dans une bonne humeur sincère et communicative. Mais il est 9h du matin et il est temps de reprendre la route, enfin, le bateau jusqu’à Tabatinga. Là, Mowgli nous attend. Nous débriefons le séjour et parlons de nos déboires, il s’en excuse et s’en suit de longues minutes de parlementassions sur le solde à lui donner pour le paiement. Il n’est plus d’accord avec ce qui était prévu. Au final, ça se réglera comme prévu et nous prendrons notre avion pour Bogota puis San Andrès.
Nous sommes le 12 janvier, il est 4h du matin quand nous arrivons sur l’Ile de San Andrès. Nous avons fait une nuit blanche et après ces 5 jours en Amazonie, notre épreuve consiste à trouver un hôtel à cette heure aussi tardive. Nous pensions dormir dans l’aéroport jusqu’au levé du soleil mais celui-ci ferme peu après notre atterrissage. Nous voilà donc en quête d’une chambre au beau milieu de la nuit avec nos gros sacs à dos. Vers 6h du mat’, nous trouvons enfin où nous poser et décompresser. On alternera alors sieste et visite de la ville.
13 janvier, grosse nuit de sommeil et visite en petit bus local de l’ile. Nous prenons nos repères et profitons de ces moments de repos. En effet, pendant les jours à venir, nous ne forcerons pas trop afin de récupérer un maximum avant d’attaquer les 10 derniers jours dans le nord du pays.
Du 14 au 17 janvier, nous continuons à nous reposer, en enchainant quelques visites sur les iles d’Acuario et Johnny Cay, plages et petits resto typique de cette région des Caraïbes.
Mais la belle vie se termine et en ce 18 janvier, nous attaquons une nouvelle nuit blanche puisque nous avons notre avion pour Santa Marta via Bogota à 4h du matin. Epuisant ! Après ces deux avions, nous prenons un bus pour rejoindre le centre ville de Santa Marta où nous mangeons des lasagnes au pain de mie et fromage, puis mini-bus jusqu’à Taganga, un petit village de pêcheur à 4km de Santa Marta. Nous tombons alors sur un autochtone qui nous emmène gracieusement en voiture jusqu’à la Casa de Felipe, notre hôtel tenu par un français originaire du sud-ouest. L’endroit est super agréable, propre et l’accueil parfait. Le temps d’une bonne douche, on s’en va apprécier le couché de soleil sur la plage de cette sympathique bourgade du nord. Un employé de la boulangerie où nous achetons des viennoiseries, m’épatera en reconnaissant le maillot du gym que je porte.
19 janvier, 7h du matin, Taganga…aujourd’hui nous avons prévu de nous faire une journée plage. Il est apparemment possible d’aller à pied jusqu’à « Playa Grande » mais on nous le déconseille à l’hôtel, il vaut mieux y aller en barque. Après renseignements, ça ne craindrai pas et nous décidons d’y aller à pied par un chemin qui borde la mer, au dessus d’une falaise. Arrivée à la plage, nous n’aimons pas cette ambiance un peu trop touristique et nous décidons de continuer la marche pour arriver dans une crique, très « roots ». Il y a seulement une petit baraque, des pêcheurs et quelques locaux et touristes. L’endroit est plus sympa et nous resterons ici à profiter de l’eau et du soleil une bonne partie de la journée. Après avoir dégusté un énième jus de maracuja frais, une bonne douche et nous partons manger un bon burger sur le port pour seulement 7500 pesos (3 euros).
Les choses sérieuses reprennent en ce 20 janvier, nous allons passer 2 jours dans le Parc Tayrona. Il est 10h quand nous commençons la marche vers notre 1er objectif, la plage d’Arrecifes. On nous dit qu’il n’y a qu’un seul et unique chemin dans le parc. Après 1h30 de marche, nous voilà arrivé. On se repose et on emprunte le seul chemin que nous voyions. Après 1h de marche supplémentaire, nous voilà sur une plage, qui porte bizarrement le même nom « Cañaveral » que le parking de l’entrée du Parc. On trouve ça très étrange mais on n’a pas pu se tromper…c’est certain. On mange, petit bain pour Fred, une douche dans l’hôtel 5 étoiles qui se trouve là et nous voilà reparti. On demande à plusieurs personnes à combien de temps se trouve le « Cabo San Juan » et ils nous répondent tous que c’est à 2h30 alors que nous pensions être à 1h de marche…on commence vraiment à trouver ça bizarre puis lorsque l’on tombe sur les mêmes panneaux et mêmes arbres, là on comprend qu’il y a un gros problème. En fait, à Arrecifes, nous avons pris le chemin pour les chevaux, qui retourne à l’entrée du Parc ! Nous voilà donc au début alors que nous avons déjà marché 3h. Le moral est au plus bas, il est 13h et on ne réfléchi pas, on repart de plus belle. A Arrecifes, nous ne faisons pas 2 fois la même erreur et nous enchainons avec le chemin pour le Cabo. La marche est fatigante, montée, descente, sable, chaleur mais nous arrivons vers 15h30 au Cabo. Il y a un monde fou à cause des vacances des sud américains. On fait 1h de queue pour bénéficier d’un hamac mais pile à notre tour, il n’en reste plus qu’un ! Ni une, ni deux, on retourne à Arrecifes avant qu’il ne fasse nuit. Après 18km et 7h de marche, nous voilà enfin arrivé et avec nos hamacs dans une moustiquaire géante. Pas le top mais on fera avec. Notre bonheur passera simplement par des chips et des sodas très frais.
Lundi 21 janvier, après une nuit difficile et alors que nous avions décidé de ne pas trop marcher, nous retournons profiter d’une « piscina » sur le chemin du Cabo puis nous pousserons la ballade jusqu’au Cap. Finalement, ça valait le coup, le coin est superbe ! Après avoir apprécié ce paysage, nous retournons au parking où nous arriverons après 2h30 de marche. Après 2h d’attente du bus et 1h de trajet, nous revoilà à la Casa de Felipe, qui nous parait être le luxe suprême. Nous allons quand même diner sur le port de Taganga, notre boulanger hurle « Nissa » en nous reconnaissant de loin et nous rentrons à l’hôtel dormir dans un lit confortable.
22 janvier, on refait nos sacs et cette fois, direction Minca, dans la Sierra Nevada colombienne. Mais non sans se faire un superbe repas à Santa Marta. Sur les conseils de « Felipe », patron de l’hôtel, nous nous rendons dans un restaurant chic (Mañe Cayon) qui n’est dans aucun guide, pour gouter la spécialité, la « cazuela de mariscos » c'est-à-dire la cassolette de la mer. Un assortiment de moule, gambas, crevettes, calamars frais, gratinés au four, un dé-lice ! Mais nous avons de la route pour rejoindre Minca. D’abord un taxi, puis un taxi collectif, une sorte de Renault 12 où nous nous retrouvons à 7 dedans pour faire l’heure de route qui nous sépare du village perché. Arrivée là bas, il faut faire 20mn de marche sur une pente extrêmement raide pour atteindre notre cabane-hôtel perché. La vue est superbe mais la montée est épuisante pour arriver jusque là. Au final, le décor est tellement splendide que nous oublierons vite tous ces efforts.
Mercredi 23 janvier, nous attaquons notre dernier trajet avant le retour en France. Cette fois ci, direction Cartagene. Taxi collectif, taxi puis 4h de car pour la ville de notre dernière étape. Cette cité est tout simplement magnifique, à la fois par son architecture et par la propreté des rues, choses rares en Colombie. Nous nous baladons à travers la ville, nous apercevons le sosie de (ou le vrai) Gilbert Melki, nous mangeons des grillades dans la rue…le plaisir simple de nos derniers instants en Colombie.
24 janvier, aujourd’hui notre objectif est de nous incruster dans un hôtel avec piscine de la nouvelle ville de Cartagene. Nous marchons 1h environ avant d’arriver au cœur de celle-ci. Après avoir assisté en direct à un accident de la circulation (ça devait arriver !), nous voilà devant l’Hilton. Challenge difficile que nous n’arriverons pas à relever. Pas grave, on va tenter notre chance dans un 4 étoiles. On essaye par le coté gauche du Decameron mais un vigile bloc l’entrée, pas grave, coté droit on voit un groupe rentrer, on prend l’aspiration, on demande à une mamy du groupe où se trouve la piscine et nous voilà dans l’hôtel. On se pose sur des transats autour de la piscine mais c’est risqué puisque tout le monde a un bracelet de couleur sauf nous. Au final, on sent que ça peut tourner et on décide de partir. En sortant, le vigile nous demande où est notre bracelet, on feint de ne pas comprendre et qu’on cherche des renseignements, il ne fait pas d’histoire et nous pouvons sortir. Le reste de la journée se fera dans la vieille ville.
25 janvier, nous avons décidé de faire une journée bronzette-piscine. Après avoir repéré les hôtels équipés de piscine, notre choix se porte sur l’hôtel Don Pedro de Heredia. On passe devant l’accueil en toute décontraction et voilà 2 transats qui nous attendent au bord de la piscine, sans personne dedans. Nous en profiterons quelques heures, puis nous ferons nos achats dans la ville avant de terminer notre séjour par un spectacle local sur une petite placette proche de notre hôtel.
26 janvier, il est 11h quand nous partons pour l’aéroport, nous avons 3 vols pour relier Nice où nous arriverons que le lendemain à 18h.
Au final, nous rentrons de Colombie fatigués, contents d’avoir fait ce voyage et d’avoir vécu l’expérience amazonienne notamment.
To be continued…
MOIS | |||||
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Jan | Bogota | Cartagène | |||
Fé | Bogota | Cartagène | |||
Mar | Bogota | Cartagène | |||
Avr | Bogota | Cartagène | |||
Mai | Bogota, Cartagène | ||||
Jui | Bogota, Cartagène | ||||
Jui | Bogota, Cartagène | ||||
Aou | Cartagène | Bogota | |||
Sep | Cartagène | Bogota | |||
Oct | Cartagène | Bogota | |||
Nov | Bogota, Cartagène | ||||
Dé | Bogota | Cartagène |
: Période favorable
: Période moyennement favorable
: Période défavorable
: Période très défavorable
LIEUX |
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Cité coloniale de Barichara : perchée sur une falaise dominant la vallée du fleuve Suarez, Barichara est considérée comme l'une des plus belles villes du pays ; au retour dâune excursion sportive, vous apprécierez sans doute le calme de cette agréable bourgade. Cité coloniale évocatrice, elle présente des rues pavées et des bâtiments blanchis à la chaux au toit de tuiles rouges qui semblent aussi neufs qu'il y a 3000 ans à leur construction. |
L'Amazonie colombienne : une expérience de plusieurs jours dans la région de Léticia, à cheval entre le Brésil, le Pérou et la Colombie vous marquera forcément. Essayez de dormir dans les communautés locales, partir à la recherche de crocodiles en nocturne ou apercevoir les fameux dauphins roses du fleuve, sont les activités que vous pourrez faire sur place, dans un contexte très precaires. |
Museo del Oro : c'est la plus grande collection jamais réunie d'objets en or précolombiens (30000 pièces). La plus grosse émeraude brute (morillon) du monde y est exposée. Ce musée de Bogota renferme des ornements et des petits objets travaillés avec beaucoup de talent par les artisans des temps anciens. |
Parc National d'El Cocuy : la Sierra Nevada del Cocuy est l'une des chaines de montagne parmi les plus belles et les plus impressionnantes d'Amérique du Sud. Le Parc National El Cocuy, avec pour point culminant le Ritacuba Blanco (5 330 mètres d'altitude), attire de plus en plus de randonneurs. Plusieurs sentiers de treks permettent en effet d'explorer la région, entre paysages grandioses, lacs glaciaires, végétation diversifiée et sommets enneigés. |
Parque Nacional Tayrona : accessible en bus depuis Santa Marta ou Taganga, il est l'un des plus grands parcs naturels de Colombie. Plages de sable blanc, récifs de corail, mangroves, le parc Tayrona est l'endroit idéal pour apprécier la richesse de la faune et la flore de la région, avec des centaines de mammifères, oiseaux et reptiles. On peut aussi y découvrir des ruines de la civilisation Tayrona, un des groupes ethniques les plus importants. |
Salento et la vallée de Cocora : cette vallée impressionne le visiteur avec ses immenses palmiers à cire. Elle se parcourt en 4x4 local nommé « Willy » et se découvre lors de balade à cheval ou de randonnées faciles. Le village de Salento se distingue par ses maisons aux murs de boue et par l'architecture de sa place centrale mais aussi par l'amabilité de ses habitants. Avec ses nombreuses boutiques d'artisanat, c'est le lieu idéal pour l'achat de vos souvenirs. Attention, les prix flambent des hébergement flambent lors de la fête du village (janvier). |
Statues antiques de San Agustin : dans un paysage sauvage impressionnant se dresse le plus grand ensemble de monuments religieux et de sculptures mégalithiques d'Amérique du Sud. Divinités et animaux mythiques sont représentés avec une parfaite maîtrise dans des styles allant de l'abstraction au réalisme. Ces oeuvres d'art témoignent de la créativité et de l'imagination d'une culture du nord des Andes qui connut son apogée du Ier au VIIIe siècle. |
Vie nocturne à Medellin : en remontant les calles 10 et 10A au départ de l'Avenida Poblado, on découvre un monde à part, où le barman est roi et l'happy hour la règle. Des dizaines de terrasses s'enchainent, rivalisant entre elles en terme de palmiers, de meubles design et de volume sonore avec comme point de ralliement le parque Lleras, rendez-vous officiel de tous les noctambules. |
Vieille ville de Carthagène : la « perle des Caraïbes » mérite largement ce surnom poétique, et son ambiance tropicale séduit tous les visiteurs. Classée UNESCO, Carthagène des Indes est la capitale touristique de la Colombie grâce à ses plages, ses festivals et sa gastronomie. Ce joyau architectural est l'étape incontournable d'un voyage en Colombie. Les étroites ruelles flanquées de jolis balcons en avancée conservent tout le charme de la période coloniale colombienne. |
SYSTéMATIQUEMENT : | |
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Vaccinations incluses dans le calendrier vaccinal à mettre à jour | |
Hépatite A | Enfants : dès l'âge de 1 an |
EN FONCTION DES MODALITéS DU SéJOUR : | |
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Hépatite B | Pour des séjours longs ou répétés. Deux injections espacées dâun mois, rappel unique 6 mois plus tard. Lorsque l'immunité doit être rapidement acquise, en cas de départ imminent, un schéma accéléré comportant trois doses rapprochées et une quatrième dose 1 an plus tard peut être utilisé chez l'adulte. |
Rage | En cas de séjour prolongé, en situation d'isolement. Enfants : dès qu'ils sont en âge de marcher. |
Typhoïde | En cas de séjour prolongé ou dans des conditions d'hygiène précaires. Enfants : à partir de l'âge de 2 ans. |
INFOS FIèVRE JAUNE ET PALUDISME : | |
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Fièvre jaune (2014) Zone paludisme : C - Risque de paludisme à P.falciparum (forme persistante), et résistance à la chloroquine et à la sulfadoxine-pyriméthamine signalée. Prévention des piqûres de moustiques et prise d'un médicament antipaludique à titre préventif : atovaquone-proguanil (Malarone), ou doxycycline ou méfloquine (Lariam) (choisissez le médicament en fonction des effets secondaires signalés et des contre-indications). Source : Institut Pasteur |